Matthijs Munnik

Installations

22 mai au 1er juin (fermé le lundi)

Entrée libre

Vendredi 23 mai
Samedi 24 mai
Mercredi 28 mai
Vendredi 30 mai
Samedi 31 mai
11h - 21h

Dimanche 25 mai
Mardi 27 mai
Jeudi 29 mai
Dimanche 1er juin
11h - 18h

Rez-de-chaussée et 1er étage Le Commun (BAC) – Lieu central du Mapping Festival

Rue des Bains 28
1205 Genève

MATTHIJS MUNNIK (NL) – Citadels: Lightscape X

Matthijs Munnik a étudié à l’Academie Minerva de Groningen et à la Royal Academy of Arts de la Haye, ville dans laquelle il vit et travaille. Il élabore des performances et des installations qui jouent avec la perception du public.

« Citadels » est une série d’œuvres qui nous plongent dans un royaume hallucinatoire stimulé à l’intérieur de l’œil par le scintillement de la lumière. Découvert au début du 19ème siècle par le physiologiste bohème Johannes Purkyne, qui agitait ses mains devant ses yeux fermés tournés vers le soleil, l’effet flicker a toujours été source de fascination. Il est plus particulièrement revenu à la mode dans les années 60 ; la beat culture, le psychédélisme et les nouvelles méthodes d’élargissement de la conscience ont été autant de terreaux fertiles pour des explorations toujours plus créatives du phénomène de Purkyne. On relèvera surtout l’invention de la Dream Machine par Brion Gysin et Ian Sommerville, une des premières œuvres d’art à exploiter le potentiel des pulsations lumineuses.

Lightscape X est le travail le plus récent dans la série des « Citadels », une fenêtre sur un monde virtuel uniquement composé de lumière et de son. L’objectif de cet univers abstrait est d’explorer les limites de nos facultés perceptives. Tandis que l’œil tente d’organiser la surcharge sensorielle qu’il capte, un dispositif éblouissant de schémas très détaillés, de fractales et de formes géométriques est traduit par la rétine et transmis au cerveau. Les phénomènes curieux que l’on finit par percevoir sont fabriqués par l’œil, sous l’impulsion de l’installation. Il est impossible de restituer cet effet par une description ou en le filmant, il ne peut qu’être expérimenté en vrai.